The Remembrance commemorations of 2013.
Remembrance Sunday 2013 For Remembrance Sunday, November 10th, 2013, the weather was kind: no rain, no significant wind, a slight nip in the air and light sunshine. Along with the Eastry congregation, the Twinning members attended first the service of commemoration, laying of wreaths and the two-minutes silence at the churchyard war memorial. Always moving is the reading of the individual names of the fallen—all too often more than one person in a family.
The Longpré delegation joined us just as everyone was moving into the Church. Due to a minor but time-consuming accident at passport control, they had been unable to arrive in time for breakfast here or for this first ceremony. Soon, however, everyone was seated, the Longpré guests in a front block of pews. Dr Alastair Carnegie welcomed them on behalf of St. Mary-the-Virgin. Everyone felt at home in this now familiar setting, beautiful with brass gleaming, coloured stained glass glowing and candles lit. The banners were paraded in with Longpré standard-bearer, Michel, playing his part, and children in uniforms of cubs, brownies etc. The service was moving and dignified as ever with a sympathetic sermon from the Rev. Jennifer Pilcher. There were also two exceptional events for which the Twinning Associations were largely responsible. A World War I trench lantern which René Bilhaut had given us was on display, its history was relayed in English and French, and René lit it from a taper which itself was lighted at the altar. At the close of the service, it was carried out leading the procession. This lantern will remain a treasure for us. The church choir sang as an anthem the song “Poppies for Peace”, with music and words by Joanna Chapman. Our French guests had a translation. After the service, we moved on to “The Five Bells” where social camaraderie of the day began. Before describing this, here are the words of the lantern introduction and the poppy anthem. Introduction of the lantern. Part of our Remembrance service today is the presentation and lighting of a trench lantern. This lantern, from World War I, was found behind the Lines, in the Valley of the Somme, by the father of one of our Longpré guests, Bilhaut. René’s father, and René himself, kept it, and took care of it, and hand it over as a gift in perfect condition—for which we thank them.
Why has René returned this lantern? He told me that, as it was made in Britain, and came from Britain, it was natural that it should come home to Britain. It is a very meaningful return. This lantern was used in a rest area, behind the trenches; its purpose was to assist short periods of respite. As the scars of warfare last many years, the healing and comfort, that it helped in its small way to bring, are priorities and important lessons.
The Poppies for Peace anthem.
Click here for the Poppies of Peace words and music
The “Five Bells” entertained us in the function room, first with nibbles provided courtesy of the establishment and of Madame Bilhaut who contributed a large box of home-made madeleine cakes. Everyone then enjoyed the first two courses of the traditional Sunday lunch with good choices. Next followed the pretty (and downhill!) walk to Robert and Christine’s home, where, yet again, everyone felt welcome and at ease. A vast array of desserts, contributed by Twinning members, and coffee ended our repast. There was a warm and relaxed atmosphere and easy conversation until we bade our friends goodbye and then stretched out for a little longer comfortable talk before helping our hosts.
This was a successful day which cemented patterns and relationships, while still allowing us to pay heartfelt respects to the dead of two World Wars and other conflicts. The Twinning Associations on both sides of the Channel look forward to the coming varied series of events and have a valuable and enduring memento from today—a memento that will burn bright for us all in years to come. |
||||||||||||||||||||||||||||||
Remembrance Sunday, le dix novembre 2013, il a fait beau : pas de pluie, guère de vent, un temps frais et un soleil pâle. Avec la congrégation, les membres de l’amicale d’Eastry ont assisté à l’office de commémoration : les couronnes déposées, le silence de deux minutes devant le monument aux morts. On est toujours affecté par la lecture des noms des individus, trop souvent plus d’un dans une famille. La délégation de Longpré nous a rejoints au moment où tout le monde pénétrait dans l’église. Grâce à un accident, sans grande importance mais d’assez longue durée, au contrôle, il leur avait été impossible d’arriver à temps pour le petit déjeuner et ce premier cérémonial. Cependant, tout le monde se trouvait bientôt assis, les visiteurs de Longpré dans quatre bancs fermés aux premiers rangs. Le Docteur Alastair Carnegie les a accueillis de la part de l’église Sainte-Marie. Tout le monde se sentait à l’aise dans cet entourage familier : les plaques de cuivre étincelantes, les vitraux multicolores et lumineux, et les chandelles allumées. On a apporté les étendards, Michel, le porte-étendard de Longpré a joué son rôle, et les enfants étaient présents comme toujours en uniforme de scout etc. L’office a été digne et émouvant et la Révérende Jennifer Pilcher a prêché un sermon sympathique. Il y a eu aussi deux évènements exceptionnels desquels les amicales étaient responsables. Une lanterne « trench » de la Première Guerre Mondiale que René Bilhaut nous avait donnée avait été placée sur une haute table devant l’assemblée. On nous a expliqué son histoire en anglais et en français, et René l’a allumée en se servant d’un cierge qu’on avait allumé à l’autel. À la fin de l’office, on a porté la lanterne à la tête de la procession. Elle sera à jamais un trésor pour nous. Plus tard le chœur a chanté »Poppies for Peace », dont Joanna Chapman a écrit les paroles et composé la musique.
Après l’office, nous sommes allés au « Five Bells » et c’est là qu’on a commencé la camaraderie sociale de la journée. Avant d’en donner quelques détails, voici le texte qui a accompagné la présentation de la lanterne et le chant des coquelicots.
La lanterne
Pendant cet office de Remembrance Sunday, on nous fait cadeau d’une lanterne « trench », qu’on va ensuite allumer. Elle date de la Première Guerre Mondiale, et le père d’un de nos visiteurs de Longpré l’a trouvée dans la Vallée de la Somme, derrière le Front. Le père de René Bilhaut, et René lui-même, l’ont gardée et conservée, de sorte qu’elle nous revient en très bon état. Nous les remercions profondément, et nous la garderons bien, à notre tour. Pourquoi est-ce que René nous a retourné cette lanterne ? Il m’a dit que, puisqu’elle avait été fabriquée en Grande-Bretagne, et puisqu’elle venait de la Grande-Bretagne, il était tout naturel qu’elle y retourne. Ce retour est signifiant. On utilisait cette lanterne, dans une zone de récupération derrière le Front. Elle servait à aider les gens, pendant de courtes périodes de répit. Puisque les cicatrices de toutes sortes que la guerre nous inflige durent longtemps, de tels efforts pour les guérir sont de la plus grande importance. La Chanson
Paroles et musique : Joanna Chapman Traduction : Marion J. Boyce Le repas s’est passé dans le « function room » du « Five Bells. » L’auberge nous a offert les hors d’œuvres auxquels Madame Bilhaut a contribué des madeleines faites à la maison. On s’est régalé du premier plat et du plat principal, avec choix de viande, du Sunday lunch traditionnel. Ensuite presque tous ont fait la belle promenade (qui heureusement descend une colline) jusqu’à la maison de Robert et de Christine, où, encore une fois, tout le monde se sentait à l’aise et chez soi. Un choix énorme de desserts que des membres de l’amicale avaient fournis et le café ont terminé le repas. L’atmosphère et la conversation étaient animées et aussi relax jusqu’au moment où on a dû dire au revoir à nos hôtes, et alors nous sommes restés chez Robert et Christine ; on passait le temps à causer entre nous, bien détendus, avant d’aider nos hôtes à ramasser. Ce fut une journée réussie. Elle a cimenté notre programme, nos contactes géniales, et nos mémoires partagées, tout en nous permettant d’honorer du fond du cœur les morts des deux guerres mondiales et d’autres conflits. Les amicales des deux côtés de la Manche s’attendent avec plaisir à la série variée d’évènements à venir. Et en attendant, nous garderons un mémento précieux et permanent de cette journée—un mémento qui brillera pendant les années à venire |
Marion J. Boyce Photos - Annie et Michel |
Le 11 novembre, 2013
Le jour de l’Armistice, le onze novembre, une délégation relativement petite est partie d’Eastry à cinq heures du matin pour aller à Longpré. Notre trésorier, Bill Clague, le Président du Royal British Legion d’Eastry, Maurice Cory, et le joueur de cornemuse écossais, Derek Freestone, accompagnaient Terry James qui conduisait l’auto.
Nous sommes arrivés de bonne heure, et, avant notre commémoration habituelle à Longpré, Jean-Marc nous a invités à participer à la cérémonie à Bettencourt-Rivière, un village tout près. On nous a accueillis chaleureusement à Bettencourt. En jouant le rôle de porte-drapeau, Bill a hissé le pavillon britannique à côté du drapeau tricolore. Derek a marché à marché à la tête de la parade jusqu’au mémorial et également sur le chemin de retour, tout en jouant à la cornemuse des airs favoris et enthousiasmants. Ayant savouré du café et des gâteaux à la mairie on est retourné à Longpré.
Là on a fait halte premièrement au cimetière britannique de la Première Guerre Mondiale. Ici Derek a joué une complainte évocatrice. Il s’est ensuivi qu’on a écouté la Retraite, l’Exhortation, les deux minutes de silence, et puis le Réveil. Maurice Cory (du RBL d’Eastry), Terry James (de l’Amicale d’Eastry) et René Cailleux, le Maire de Longpré, ont tous déposé une gerbe.
|
|
|
Nous sommes retournés à l’église de Longpré juste à temps pour assister à l’office annuel. Ensuite venait la parade autour du centre du village. Elle suivait les airs enthousiasmants de la cornemuse et les pas des porte-drapeau. On a déposé des gerbes dans le jardin mémorial également.
Ensuite il y a eu le vin d’honneur traditionnel à la mairie, après lequel tout le monde est parti vers le Restaurant du Canard à Hangest-sur-Somme où il y aurait le lunch commémoratif des anciens combattants. Une deuxième minute de silence à l’honneur de Tex Rickard a rendu son caractère informel plus solennel qu’à l’ordinaire. Après les danses et l’accordéoniste traditionnels, notre départ de bonne heure devint malheureusement inévitable. Quand-même nous avions réussi à indiquer notre respect, comme il le faut, et la camaraderie qui existe entre nos deux amicales s’était fait sentir, tout en renfonçant les liens entre nos deux communautés.