The 2012 visit to Longpré Friday 1st June - Sunday 3rd June
On Friday the 1st of June, 24 members of Eastry Twinning Association who had opted to take part in this year’s exchange to Longpré-les-corps-saints gathered with their luggage, to board the coach at 5 o’clock from our usual pick-up point, opposite the Old Hospital. We were happy to welcome amongst us for the first time two new couples Mike & Jan and Ray & Carol and a Manwood's student, Aaron
The journey was very pleasant, with the opportunity to eat an evening meal on the ferry, lounge about, chat and relax. Some of us were already so laid back that we failed to notice, as darkness gradually fell, that we taken the wrong road and would certainly arrive late. And so it was. When the coach drew up outside the mairie, it was totally plunged in darkness, instead of playing its role as illuminated backdrop, flaunting a welcome banner, while its citizens milled around in front to greet us. Nevertheless, beneath flutters of concern we somehow had faith that our hosts had not really given up on us and gone home! Nor had they, they were hiding in the darkened marie. Soon the customary welcome hugs and kisses were being shared and everyone was trouping up to the reception. We much appreciated the unabated good humour of our friends and learned afterwards that they even had a Plan B, which was – not only to switch off all the mairie’s lighting as they had– but also to lie about in the reception room in recumbent postures of sleep for us to find them!
Following what is now established tradition, both chairmen made speeches, Terry with his translator, Marion, who managed only one omission this time, and Jean-Marc speaking both languages versions with French verve. We were very happy to receive a gift of locally crafted pottery and feel truly pleased that our hosts valued our Jubilee and Olympic mementoes and coins. Jean-Marc’s gasp of appreciation proved how well our Chairman and committee had chosen.
Soon it was back with our host families and to bed and much needed sleep, for, as always, there was much more to come over the weekend.
Saturday daytime activities were organised for us by our hosts, sometimes linking up with other households. I was one of a group of seven exploring the Baie de la Somme, a massive and extraordinary area different from anything in Britain. We were chauffeured there and back, and appreciated the walking, the views, and the explanations – also the classic moules et puis des frites, des frites et puis les moules lunch, plus tea and cake later. This visit took me into two homes – a happy chance to gain a glimpse of a second interior. Other members talked enthusiastically of tours of Rouen, a famous and wonderful city, or of long slow meals à la française, or of the pleasures of enjoying a French home interior and interacting with its extended family.
As stompin’ Tom Connors sings, “this song ain’t over yet”, for the evening awaited us. This was a contrast and a surprise as we found ourselves taken to a commercial bowling alley. This choice had much to recommend it: it suited all ages; those who wanted to try bowling could do so in a franco-british team – here the sportsman Robert distinguished himself; those who preferred to unwind and watch were equally free to do just that; and there was a bar.
The evening closed at this venue with a superb and delicious dinner. During the courses we were entertained by films and photos on a large screen, all created and organised by Jean-Marc and Nick. They provided an agreeable, peaceful and appealing background for French food and wine and franglais conversation.
Sunday began for most of us really late. For many guests and hosts alike it was impossible not to sleep. How lovely was the dark behind the heavy wood shutters. Again programmes varied. Petanque was played and we (only just [editor].) lost. How short a time last year’s triumph lasted! Some of us went to the Fête des Pêcheurs in the Parc de la Somme where we were served generously from a hog roast plus vegetables, wine and dessert. It was another welcome opportunity to meet a different group of French people who, again, were welcoming, relaxed, and open.
So gently back to our weekend homes, to collect luggage and be kindly brought back to our coach to leave. Affectionate farewells and thoughtful care brought our visit to a close and waved goodbye. We completed our return journey comfortably and caught the ferry, thanks both to our driver and to our Manwoodian [name?], and despite our supreme bowler and petanque player’s delay at Passport Control.
Some new faces, some new friendships, old ones renewed, increasing knowledge and understanding of la belle France and its denizens. Can’t wait to have Longpré back in return and then to return there again ourselves.
Marion.
Photo gallery
La visite de 2012 à Longpré: du vendredi, premier juin au dimanche 3.
Vendredi premier juin, nous, vingt-quatre membres de l’amicale d’Eastry qui avions décidé de participer cette année-ci à l’échange avec Longpré-les-corps-saints, nous nous sommes réunis, avec nos bagages. Nous avons pris l’autocar à cinq heures du matin à notre point de repère normal, face au « Old Hospital. » Nous étions heureux d’accueillir parmi nous pour la première fois deux nouveaux ménages, Mike et Jan et Ray et Carol, et un étudiant de Manwood’s, Aaron.
Le voyage fut très agréable. Nous avons eu la possibilité de nous offrir le repas du soir à bord du paquebot, de flâner, de causer et de nous reposer. Quelques-uns d’entre nous se trouvaient déjà tellement détendus qu’ils ne se sont pas rendu compte que, alors que tombait la nuit, nous avions changé de direction et que nous allions certainement arriver en retard. Et c’est ce qui est arrivé ! Quand l’autocar s’est arrêté devant la mairie, celle-ci se trouvait dans l’obscurité ; au lieu d’être une arrière-scène illuminée, décorée d’une bannière pour nous accueillir, et entourée de citoyens locaux amassés devant le bâtiment pour nous recevoir. Malgré quelques moments d’anxiété, nous avions toutefois confiance en nos hôtes et étions certains qu’ils ne nous avaient ni délaissés ni abandonnés pour rentrer chez eux. Et nous avions bien raison. Ils étaient là, cachés dans la mairie obscure. Bientôt on s’embrassait, on se congratulait, puis on montait l’escalier pour se retrouver dans la grande salle. Nous, nous avons beaucoup apprécié la bonne humeur intacte de nos amis et nous avons appris plus tard qu’ils avaient même un plan en réserve : c’était, non seulement d’éteindre toute la lumière dans la mairie (ce qu’ils avaient fait), mais aussi de s’y coucher par terre en faisant semblant de dormir pour que nous les trouvions ainsi !
S’ensuivit ce qui est devenu la tradition : les deux présidents ont fait chacun un discours : Terry accompagné de sa traductrice, Marion, qui, cette fois-ci, n’a omis qu’une phrase, et Jean-Marc qui a prononcé ses deux versions, française et anglaise, avec une verve typiquement française. Nous avons été ravis de recevoir un cadeau de porcelaine locale faite main, et nous avons été particulièrement contents de voir que nos hôtes ont reçu avec plaisir des souvenirs et des pièces commémoratives du Jubilé royal et des Jeux Olympiques. Le sursaut de Jean-Marc et son exclamation, « un trésor », ont prouvé que notre Président et son comité avaient très bien choisi.
Bientôt, ce fut le retour chez nos hôtes, pour y trouver le sommeil dont tout le monde avait tant besoin, sachant que, comme toujours, il y aurait beaucoup à faire au cours du weekend.
Les familles avaient organisé les activités de la journée samedi, parfois individuellement, parfois à plusieurs. Personnellement je faisais partie d’un groupe de sept personnes qui exploraient la Baie de Somme, une région immense, extraordinaire, tout à fait différente de tout ce que l’on connaît en Angleterre. On nous y a conduits et nous avons apprécié la promenade, l’étendue des vues, et les explications – ainsi que le repas classique, « des moules et puis des frites, des frites et puis des moules » [Brel], et plus tard le thé et le gâteau. Cette visite m’a ouvert deux maisons – me procurant le plaisir et la chance d’avoir un aperçu sur une autre famille. D’autres membres ont parlé avec enthousiasme de tours de Rouen, cité célèbre et magnifique, de repas longs et lents à la française, ou du plaisir d’être chez des Français et de faire la connaissance des différents membres de la famille.
Comme dit le chanteur canadien, « stompin’ Tom Connors », « this song ain’t over yet » [on n’a pas fini] car il nous restait toute la soirée. En effet, ce fut un contraste et une surprise lorsque nous nous sommes trouvés dans un boulodrome. Excellent choix ! Cela plaisait à tout le monde, cela a plu à tous les âges : ceux qui voulaient essayer le jeu pouvaient le faire dans une équipe franco-britannique – alors notre sportif, Robert, s’est distingué. D’autres préféraient librement se relaxer en regardant les jeux ; et, en plus, il y avait un bar . . . .
La soirée s’est terminée là par un dîner superbe et délicieux. Au cours du repas, des films et des photos projetés sur grand écran nous divertissaient, le tout créé et organisé par Jean-Marc et Nick. Ceci accompagnait d’un façon agréable, paisible et sympathique plats et vins français et la conversation franglaise.
Pour la plupart d’entre nous dimanche a commencé très tard. Pour nous et pour nos hôtes il était nécessaire de dormir. Le noir, dans la chambre aux lourds volets fermés était particulièrement indiqué ! Encore une fois, le programme variait. On a joué un match de pétanque et nous avons perdu [de peu !(ed.)]. La victoire de l’année dernière s’est vite annulée ! Quelques-uns d’entre nous sont allés à la fête des Pêcheurs au Parc de la Somme où l’on nous a servi généreusement des tranches de cochon rôti accompagnées de légumes, de vins et de desserts. Encore une opportunité de rencontrer un autre groupe de Français qui, encore une fois, se sont montrés accueillants, relaxés, et expansifs.
Alors, on est retourné lentement à la maison du weekend, reprendre ses bagages. Bienveillants nos hôtes nous ont ramenés à l’autocar pour le départ. Des au revoir affectueux et des soins prévoyants ont terminé notre visite et on s’est fait des signes d’adieu. Nous avons fait le voyage de retour sans encombre et embarqué dans le pâquebot, grâce à notre chauffeur, et aussi à Aaron, en dépit du retard à la douane provoqué par notre meilleur joueur de boules et de pétanque.
Des visages nouveaux, des amitiés nouvelles, de vieilles amitiés renouvellées, une connaissance approfondie de la belle France et de ses citoyens ! J’attends avec impatience la visite des Longiprates chez nous et puis après notre retour de nouveau chez eux.